Quel super héros étiez-vous enfant ?
Vous souvenez vous de l’histoire que vous vous racontiez chaque soir en vous endormant ?
Celle qui apaisait votre journée, celle qui vous ouvrez les portes de votre monde intérieur.
Moi oui !
Je vous la raconte, car je me la raconte encore parfois, quand rien ne va comme je le voudrais.
Ces soirs-là, je me souviens alors de qui j’étais enfant dans ce monde imaginaire, où tout pouvait se régler par un mot, un geste, un cœur.
Mais chuuuuuttttttt….!!!
C’est un secret….

J’étais une princesse Incas orpheline – enfin les jours où mes parents étaient à l’origine de mes maux -, avec d’innombrables frères et sœurs tous plus gentils et aimants les uns que les autres.
A nous tous, nous étions chargés de réparer les injustices, de rendre les vilains moins vilains et de donner de l’amour à ceux qui en manquaient et qui en étaient profondément tristes.
Bref comme tout super-héros, quand j’enfilais ma robe de princesse, le monde s’emplissait d’une générosité incommensurable et d’un amour infini qui rendaient la vie des êtres et des animaux profondément et durablement meilleure.
Bien entendu, notre monde imaginaire était une aventure que je vivais en confiance, car rien de mal ne pouvait nous arriver et tout problème trouvait forcément sa solution et tout drame avait une fin heureuse.
C’est ainsi que j’ai vécu les drames de ma vie… d’ailleurs.
Nous incarnions, tous, la générosité, l’amour et la confiance infinie.
Là où il y avait un tort, il y avait réparation; Là où la haine proliférait, nous plantions une graine d’amour à la croissance fulgurante ; Là où tout était en vrac, nous refaisions le puzzle dans le bon sens.
La désharmonie de ce pays imaginaire ne tenait qu’à une pièce mal positionnée.
Plus tard, j’ai transposé cet amour de la justice et de l’équilibre et ce plaisir de voir la vie comme un “puzzle” dans le choix de mes lectures.
Très récemment, on m’a demandé ce que je lisais en dehors des manuels de développement personnel, j’ai répondu des Polars.

J’adore lire -non vivre- des romans policiers, car d’aventure en compréhension de l’humain, le méchant est toujours démasqué.
Je collecte peu à peu les éléments de l’enquête, je vois la faille chez l’un des personnages; bref je reconstitue le puzzle et ce faisant, je rends justice à la pauvre victime.
Là encore, le roman donne une harmonie à ce qu’il avait préalablement désorganisé, la justice est rétablie, et l’énigme se résout toujours grâce à la solidarité et à l’amitié d’une équipe, à la complicité de personnes généreuses prêtes à sacrifier leur vie pour le bien de tous.
Si je vous parle de cela, ce n’est pas pour vous raconter ma vie. (même si elle est passionnante par bien des aspects…. lol)
Ainsi, nos rêves d’enfant sont l’essence de notre authenticité
Mais parce que nos rêves d’enfant, nos goûts, nos passions, nos larmes et nos rires face à un film, un livre, une anecdote nous parlent de qui nous sommes véritablement, au fond et au creux de nous.
Qui n’a pas rêvé d’être un super héros, souvent issu de la fusion de nos super-héros de dessins animés ?
Qui n’est pas allé enrichir ses rêves d’enfant des aventures de ses personnages préférés ?

J’ai donc fait mienne la liberté de pensée et la spontanéité de Candy, je me suis donnée les pouvoirs de Zia (Les_Merveilleuses_Cités_Dor ), j’ai adopté l’esprit de déduction du Club_des_cinq), j’ai pleuré sur la dureté de la vie de #Prince_Noir, trouvant la vie de ce cheval injuste et cruelle.
Bref, je me suis identifiée à ce que j’étais pour défendre ce que je ne voulais pas voir dans mon monde imaginaire.
Aujourd’hui encore, je vois le grain de sable qui enraye la machine, la pièce de puzzle mal positionnée, le détail en désharmonie ; les personnes qui consacrent leur vie à réparer les injustices que subissent les autres (Poke Kim Grootscholten) me touchent profondément.
Je poursuis mes rêves, dont celui de ma famille idéale, en souhaitant toujours ardemment adopter une petite fille :
- Pour donner de l’amour à ceux qui n’en ont pas,
- pour leur offrir la chaleur d’un foyer et
- leur faire vivre une aventure qui met des étoiles dans les yeux.
Alors, si je devais me définir en deux mots : je dirais que je suis générosité et énergie.
Et vous, qu’est qui vous définit ?
Quels éléments avez-vous véritablement empruntés à vos héros de dessins animés ?
Qu’aimez-vous et pourquoi donc ?
Renouez enfin avec votre âme d’enfant pour connaître votre authenticité et aller extraire la substantifique moelle de vos rêves d’antan.
C’est dans les rêves les plus simples de l’enfance, que nous avons laissé s’endormir notre essence.
Patricia
Membre de Une année en or.
Comments
Bonjour Patricia,
Merci pour votre article ! Cela me fait penser au voyage du héros comme jeu/format de formation. Vous connaissez surement.
Personnellement je rêvais d’être une grande vétérinaire !
Et vous ?
Au plaisir de vous lire
Nadia
Bonjour Nadia
Je rêvais d’être interprète en milieu médical, rêve que j’ai réalisé dans une première moitié de vie pro.
Merci pour votre commentaire
au plaisir de vous revoir sur le blog.
Pat